•  

    Les baisers....

    Qu'il n'y a-t-il de plus beau qu'un baiser langoureux ou fougueux...

    Un baiser qui vous fait chavirer.
    Tantôt torride... tantôt doux presque hésitant...

    Le plaisir de se fondre l'un en l'autre...
    De se voir s'ouvrir les cieux autour de vous...
    Partir à la découverte des sens...

    Soupirer d'aise et de désir...
    Ne plus que vivre pour cela...

    De longs frissons de passion qui prennent possession de vous...
    Remontant des pieds à la tête...
    Vous empoignant à vous en faire perdre contrôle...

    Vous vous relâchez totalement...
    Pour finir uni à votre partenaire...
    Émotions en ébullition...

    Longuement... tendrement...
    Infiniment...
    Une dégustation intense se prolongeant aux tréfonds des cœurs et âmes...

    Mmmhhhh....
    Oui...

    Jouer à cache-cache avec la langue...
    Inverser invitation et provocation...
    Approfondissant le désir, le besoin de plus...
    À en perdre l'esprit et la tête...

    Sans hâte...
    Parcourant la montagne russe des sensations...

    Un plaisir unique, ou deux ne font qu'un...
    Deux moitiés formant une entité parfaite...
    Un moment parfait...
    Une union parfaite...

    Au gré de monde environnant...
    Au gré du futur, passé ou présent...

    Plus rien n'existe si ce n'est ce baiser...
    Plus rien n'existe si ce n'est l'entité formée...

    Recharger piles et moteurs...
    D'énergie nouvelle et d'enthousiasme enfantin...

    L'envie de rire à l'univers entier...
    L'envie de courir main dans la main...
    Dans les prés ou sur les plages...

    Rien que du bonheur...
    Donnant, recevant...
    Recevant donnant...
    Partagé...
    Unifié...

    Qui aime pareillement les baisers ???
    Qui sont ceux qui aiment se livrer, déguster...partager ?

    Qui d'entre vous éprouve la même mélancolie que moi en y pensant, rêvant ?
    Qui d'entre vous en à aussi les larmes aux yeux de souffrance provoquée par l'envie d'un tel partage ?

    Quel à été votre baiser les plus mémorable...

    Et toi, très cher...

    À quand pourrons-nous revivre cela ?
    Le feu, la flamme ?

    Ardemment passionnée...

    La lionne caline et tout émoustillée...

     

     

     


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  •  

    À Dieu

    À Dieu démons de mon passé,
    Vous qui m'avez tant tracassés.
    À Dieu fantômes de mes nuits,
    Vous cauchemars, vous ô fruits,
    De mes maints malheurs,
    Provoqué par mes bourreaux,
    Infligeant milles douleurs,
    Pas que par des coups de couteaux.

    À Dieu vous qui m'avez tant fait souffrir,
    Vous dont nul conscience vous fera mourir,
    Autant que mon cœur et mon âme,
    Et pourtant, ce que je vous blâme.

    Vous m'avez volé ma dignité,
    De honte je n'ai point été privée,
    À terre que vous m'avez abaissé,
    Pour mieux encore m'écraser.

    Ce fut il y a longtemps,
    Tellement de temps.
    Tic....
    Tac....
    Le temps passa...
    La vie reprit ses droits,
    Doucement je me relevais,
    Rechutais...
    Me relevais...

    Mais aujourd'hui,
    Vous sais-je encore en vie,
    Nos chemins se recroiserons,
    Alors moi, tel Cicéron,
    Je te dominerais de toute ma force,
    Tel un baobab de sa dure écorce,
    Je me tiendrais debout devant toi,
    Et que pitié tu recevras de moi.

    Car oui, toi qui es mon bourreau,
    Toi qui à fissuré mon âme et corps,
    Je te dis, oui je suis le plus fort !
    Vaincu tu es car je t'ai survécu,
    Je me suis tant débattu,
    En passant même aux fourneaux.

    De toute ma hauteur et ma dignité regagnée,
    Je te ferais signe de t'agenouiller,
    Devant la loi tu devras répondre,
    Et sous sa sentence fondre.

    Moi, je te rejette de ma vie,
    Tel un poteau une scie,
    Coupé de mon présent,
    Tu ne seras plus que passé.

    Jamais plus à cause de toi je ne pleurerai.

    Mes larmes appartiennent au présent,
    De mon cœur les battements,
    S'accéléreront plus que pour un,
    Celui avec qui je serais main dans la main.

    Alors te disant à Dieu,
    Je te tourne le dos,
    Toi mon ancien bourreau,
    Brûle tel que et dans du feu,

    À Dieu....

    Nadjushka
    14.05.07

     

     

     


    5 commentaires
  • Le silence total...

    Pas de message, rien...

    Je me retrouve devant un tel vide noir que cela en est inquiétant.

    Devant des questions ouvertes...

    Des envies et désirs titillés...
    Juste un moment.

    Histoire de pouvoir passer la douche froide.

    Donc, je m'intéroge sérieusement.

    Pourquoi?

    Pourquoi fais-je encore confiance?

    Pourquoi me livrer telle que je suis, s'il semble que ce soit cela le problème?

    Pourquoi en rêver encore?

    Pourquoi ais-je peur de me tromper encore une fois?

    Et pourquoi est-ce que cela fait si mal???

    Vous vous demanderez de quoi je parle.

    Mmmhhh. je dirais qu'il s'agit là en prime abord d'un soucis au niveau communication.

    Fait est que les souhaits, avis, rêves des gens divergent. Ce qui en soit est super bien. Cela te permettant d'aller de l'avant. Mais le soucis semble se trouver dans la difficulté de communique ses propres souhaits, désirs, envies, rêves.

    Peut-être que la personne est aussi méfiante que moi-même à se livrer?
    Par la même crainte de ne se faire à nouveau une fois blesser?

    Qu'en sais-je??

    Mais alors???
    Que dois-je faire?
    Si toute la patience du monde m'est donnée... il n'en est néamoins que je suis impatiente avec moi-^même.
    Et mes questions, inquiétudes ne sont autres que de moi-même.

    Conclusion, le problème c'est moi.
    Et pas l'autre.

    Solution???????

    Snif. Déprime totale.

    Au SECOOOOOOOUUUUUUUURS mon chevalier blanc......

    Où es-tu donc???

    Douces larmes chaudes perlant sur mon clavier... formant une rivière de perles s'éparpillant sur le sol...

    Le coeur brisé,

    Nadjushka


    8 commentaires
  • Appell au boycotte!!!

    Cher amis terriens, chers amis des animaux,

    Voici un message pour vous, milliers qui serez du même avis que moi.

    Aidons nos amis les bêtes, à ne plus devoir souffrir de la bêtise humaine !
    Faisons en sorte qu'il soit pour tout un chacun soit conscient de ce que sont nos co-habitants sur cette planète bleue !!! Eux qui sont bien souvent plus humains que nous-mêmes.

    J'appelle au boycotte de tous les marchés de viandes où l'origine de la viande est inconnue ou incertaine ! j'appelle à tous de se poser la question si l'animal dont vous aller acheter la viande à eu l'heur de vivre heureux, et de mourir en dignité et respect de sa personne.

    Je suis horripilée, ahurie par les conditions d'élevages, de transports et d'abattements de certaines régions, cultures.

    Des centaines d'animaux, que ce soit porcs, poules ou lapins entassées les uns sur les autres, bœufs, chevaux, moutons et j'en passe. Des grilles de fers sous les pattes pour que leurs excréments passent plus facilement, les pattes douloureuses, saignantes.

    Le voisin collé contre eux, sans air, sans moyen de voir la lumière de jour. Dans le noir le plus total. Le plaisir d'une nourriture variée ? Oubliez. Rien.

    Une vie ou pour seul jeu ils ne peuvent que manger, ne pouvant échapper à quelqu'un qui ne leur plait pas. Souffrant de blessures, à force de se bagarrer. Déprimé à passer ses journées à souhaitez mourir.

    Oh, si seulement ils savaient ce qui les attend encore. Qui est bien pire !!!

    Le transport.

    Une aberration totale !!!

    Un à un on les chasse dans des camions, bondés. Serrés comme des sardines, stress total. Si tu tombes tu es abattu directement.... Si tu as de la chance, autrement il ne leur reste qu'à étouffer lentement.

    Sans boire ni manger, défois des milliers de km !!!

    Vous croyez que cela n'arrive qu'en Afrique ???

    Du tout.

    Pour économiser soit disant des frais d'abatage, l'Europe même tolère des que des millions de vaches, bœufs, moutons, porcs, et autres soient transportés depuis la Grande-Bretagne jusqu'en Afrique du nord !!!

    Plusieurs jours de transport sans boire ni manger !!!

    Tous les pays les laissant passer se font complices de ce mauvais traitement !!!

    France, Allemagne, Autriche, Italie, Espagne etc. tous sauf la Suisse jusqu'à aujourd'hui !!! Tous se disent d'accord de laisser des âmes en peines sans aide traverser leur territoire. Seule la Suisse, dont la protection des animaux est plus qu'exemplaire peut encore empêcher une telle trahison à ceux qui mériteraient d'avantage de respect que l'espèce humaine !!!

    Sans parler de la pollution provoquée par de tels transports, ni des épidémies qui peuvent voyager avec.

    Non, mes amis, cela me soulève le cœur !!!

    Parlons de la prochaine étape...

    L'abatage. Une fois arrivés à la dernière étape de leur vie, après plusieurs jours sans manger ni boire, dans des températures d'enfer, sans sommeil ni repos. Vous pensez que l'on les ménage un peu ?

    Oh, que non. Vous faites fausse route si vous y pensez. Les gens qui les débarquent ne les regardent que d'un œil, celui avare d'argent, en manque de temps.

    Ils se font serrer hors des camions, avec des piques, suspendre par des pattes, pour les laisser s'éclater par terre, sur des carrelages glissants, déjà souillé par le sang de leur précédant victimes.

    Miséricorde à ceux qui font telle horreur !!!

    Il n'y a point de pardon.

    Chassés dans le coin de tuerie sont ceux qui peuvent encore marcher, épuisés, des membres brisés de la longue route, de ce traitement affreux. Trainer et tirer dans la direction, avec cris et vociférations.

    Imaginez-vous juste un instant de quelles pensées, peur vous seriez traversés si vous étiez à leur place !!! Juste une minute.

    Imaginez-vous que vous voyiez arriver 5 personnes, se jetant sur vous avec couteaux aiguisés pour vous vider de votre sang.

    Imaginez-vous un instant, que la dernière image que vous voyiez soit ceux de vos compagnons de votre courte vie, se vidant de leur sang. De les voir se suspendre encore vivants, et vider de leurs entrailles.

    Vous souhaiteriez cela même pas à votre pire ennemi.

    Non.

    Toutes ces horreurs portent à plusieurs réflexions profondes.

    Tout d'abord, rien qu'au niveau gustatif et disons, biologique.
    Il est de notoriété publique que lors de la peur le corps déverse de l'adrénaline.
    De même il est aussi connu que l'adrénaline rend la viande mauvaise.
    Se pose alors la question, comment cette viande doit être. Après tout ce stress, ce cauchemar incessant, quelle est la quantité d'adrénaline stockée dans ce steak ou autre ?

    Vous êtes-vous déjà demandés quel effet que cette surdose d'adrénaline peut avoir en votre propre organisme ?

    Sans avoir parlé avec un médecin ou autre, et de fait il s'agit là que de mon avis personnel, je suis certaine que cela peut avoir des effets négatifs. Je vous accorde que tout est drogue ou malsain, tout dépend de la dose. Et c'est ce qui me fait préciser que je parle là à grande dose.

    Je suis convaincue que maints humains méchants, le sont d'une et autre part à cause de ce que l'on mange de mauvais. Et de ce que le corps humain ne peut pas digérer ou éliminer correctement.

    En second lieu regardons la chose avec l'œil de l'ami des animaux.
    Et là  je profite de calmer un brin les esprits qui se diraient : en voilà encore une fanatique végétarienne qui fait une leçon de morale !!!

    Eh ben non. Je suis carnivore comme la plupart d'entre vous.

    Mais j'ai vécu le bonheur de grandir entourée par des animaux dans une ferme.
    Eh oui. J'ai énormément reçu de mes amis les bêtes, à des moments où des humains ne m'auraient guère aussi bien pu m'aider.
    Nous avions des chevaux, une ânesse, des chiens, chats, un cochons vietnamien, des moutons, chèvres, pigeons, lapins, moutons, porcs, etc.
    L'amour pour ces êtres m'a alors été non seulement donné mais aussi éduqué.

    Nous avions des élevages de lapins et de porcs.
    Quel plaisir que de voir courir ces derniers tout l'été dehors dans le verger, en compagnie des moutons. Manger les fruits, brouter l'herbe, jouer heureux. Prendre des bains de soleils. Pour rentrer dormir le soir dans leur boxe.
    Oui, cela dure d'avantage plus long pour les engraisser.
    Mais alors dans chaque parcelle de leur corps tu sens la joie de vivre qu'ils avaient alors.
    De même si dans le respect de cette vie, qui t'a autant donnée de joie durant son existence a eu une fin digne d'elle. Soit que si l'on va chez le boucher, ca aille à la vitesse de l'animal.

    Je ne citerais ici que Babe, le cochon rose avec yeux bleus, que nous avions appelés ainsi parce qu'à l'époque le film venait juste de sortir.
    C'était un beau mâle, que nous avions fait castrer, et orner d'un joli anneau nasal. Il adorait jouer dehors avec ses frères et sœurs. Etait très intelligent, je lui ais appris à s'asseoir, coucher, se rouler sur le dos. Chercher des pommes ou autres. Faire le beau... et courir après moi. Bref. Une joie de vivre totale.
    Il nous était conscient dans quel but que nous les avions. Mais quel mal que de leur faire tout de même plaisir ? N'est-ce pas les remercier en avance de ce qu'ils nous donneront au final ?
    Le jour J, où il s'agissait de l'amener chez le boucher, j'avais certes le cœur serré et une larme caché au coin de l'œil. Mais si j'ai appris une chose à la vie à la ferme, c'est de mettre le cœur de côté au moment approprié.

    Donc, nous l'avions fait monter dans un van de chevaux, rempli de paille.
    Et nous nous sommes mis en route direction la boucherie, un ami à nous en était le proprio.
    Une fois arrivés nous avons ouvert le van, et oh, surprise, vu que Babe dormait l'air heureux.

    Nous n'avons pas eu le cœur à le réveiller encore une fois pour le mettre dans le stress d'un endroit inconnu, non, directement assommé, et vidé de son sang.
    Pour ensuite suivre la voie normale.

    Mes amis, je puis vous jurer sur ce qui m'en le plus cher au monde, que cette viande là, elle fut d'un délice !!! Mais paradisiaque !!!

    Tu sentais chaque pomme et chaque mètre couru heureux.
    Sans parler que le fait de savoir dans quelle condition il a vécu, et est mort, qui te rassure et t'empêche tout affut de mauvaise conscience.

    Trop consciente que ceci n'est point possible si nous voulons satisfaire le besoin immense de viande de nos contrées, je fais la différence entre le paradis pour ces animaux, et l'idéal minimum obligatoire.

    Dans un élevage il devrait être possible aux animaux de se bouger assez, de sortir, de pouvoir jouer à leur guise.
    De voir le soleil du jour.
    Et d'être traité dans le respect.
    De même pour mourir, ou le transport, rien ne vaut une collaboration avec leur honneur et dignité.

    J'en reviens à ce que j'ai dis tout haut, mon appel au boycotte.

    Boycottez les marques de viandes d'origines autres que votre pays. Pour le transport simple des celles-ci, question écologique d'abord. Et parce que vous ne savez pas dans quelle condition sont transférés les vies dont vous mangez.

    Le poulet de la chine !!! heps, n'avons-nous pas en Suisse, France et Allemagne etc. assez de poulets ?
    Vaut-il vraiment moins cher celui de chine ?
    Si vous pensez au kérosène indispensable pour le transport, en y ajoutant les pertes de ventes des producteurs ici, et de fait l'aide des états dont ceux-ci auront besoin pour subvenir ?

    Est-ce que vous savez vous ce qu'ils ont administré à ces bêtes ?
    Antibiotiques, etc. qui peuvent soit vous provoquer des allergies ou alors anticorps via des médicaments humains ?

    Pourquoi nos lois sont-elles si sévères ? Si ce n'est pour nous protéger ?
    Et de protéger ces animaux d'une mauvaise tenue ?
    Grippe aviaire, vache folle et j'en passe des pires, sont le produit justement de ces mauvais traitements.

    La conséquence de l'avidité humaine à avoir toujours plus.
    Pas de viande, mais d'argent.

    Oui.

    C'est par avidité de l'argent que vous dépenserez en achetant ces produits que les éleveurs leurs donnent des choses interdites. Qui provoquent des déficiences immunitaires et donc des épidémies. Et qui va avoir des conscéquences sur votre propre organisme et santé.

    C'est cette avidité qui les fait vouloir toujours produire plus.

    Car nous nous en sommes fautifs.
    Seul nous nous pouvons y changer quelque chose.

    Comment ? En refusant d'acheter tout ceci. Et mettant la priorité sur le bon élevage, la certitude d'un traitement correct de l'animal, et en regardant tout autre chose que le prix en premier.

    Oui. car si nous nous y mettons tous, ils changeront aussi tous.

    Il y en a qui le font déjà. Et cela malgré le fait que c'est bien plus dur et long. Mais cela vaut la peine.

    En allemand on dit :

    "Du bist was du isst."

    "Tu es ce que tu manges."

    Eh oui. Donc, il vaudrait mieux de manger quelque chose de bien. Non ?

    Optimiste ou idéaliste si je dis que la possibilité existe que si nous nous y mettons tous, le monde pourra changer. Car tous auront au bout du compte à manger, et surtout, la paix pourra enfin régner.
    Mais de cela j'en débâterais une autre fois.

    Pour l'heure j'espère que mes avis, pensées et certitudes trouveront échos en bien des cœurs.

    Et que de fil en aiguille cela aide à changer quelque chose.

    Je lance la pierre dans la neige, à vous de faire en sorte que cela fasse l'effet d'une avalanche.

    Pensez à eux qui sont mort pour que vous vous puissiez manger et dormir rassasiés.
    Et à tout ceux qui y passeront encore.

    Je laisse à votre imagination ce qu'ils doivent subir, des images vous pourrez les trouver partout.

    Mais ici, c'est à votre cœur et intellect que je parle.

    Pensivement

    Bien la votre,

    Nadjushka

     

     

     

     

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  •  

    ...

    Les minutes passant, la quiétude de la nuit disparaît entièrement avec l'apparition du soleil au dessus de la colline lointaine... frontière et passage dans la forêt interdite.
    Les oiseaux se mettent à chanter, hymnes d'accueil, de joie de ce renouveau.

    Douce frénésie s'empare de tous les Êtres, retournant à leurs activités.
    Intrigués par la présence de Celui dont on ne sait pas d'où Il vient, mais rassurés par son air paisible, la plupart des spectateurs s'en vont dans leur domicile.

    Seuls quelques lutins, bien cachés continuent à suivre la scène.
    Grand honneur leur soit rendu, car sans eux, nous n'en saurions pas ce qui survenu alors.

    Personne ne sembla comprendre ce qui se tramait dans l'air, et pourtant tout le monde avait le cœur qui battait plus vite...
    d'appréhension ou de joie... difficile à dire.
    Ce sentiment indéchiffrable poussait tout un chacun d'aller de l'avant, de se dépêcher de faire ses activités journalières... dans l'attente du soir, où, cela ils en étaient tous certains, l'on en saurait bien d'avantage...

    Le calme ruisseau traversant la clairière coulait lentement, s'entrechoquant aux barrages construits par les castors. Léchant de sa soyeuse eau les bordures de la rive, emportant avec lui tous ceux qui désirait voyager.
    Dans un chant empreint de toute la mélancolie, le désir du voyage, les promesses d'aventures, il glissait au travers de ce paysage magique....

    Oui, voilà ce qu'était cette clairière.

    ...Magique...

    En effet, si tout le monde fut intrigué par la venue de cet étrange personnage, peu encore se voyaient impressionnés par les 8 grandes pierres posées par une main inconnue en un cercle au milieu de la clairière...  encore moins ne se posait-on des questions  sur l'étrange altar se trouvant en leur milieu...

    Ceux qui en savaient encore assez, du peu qu'il y avait à savoir de cette sculpture, étaient soit déjà mort, ou alors déjà trop âgés pour que les autres prennent leur récit pour vrai.
    Ce que tout le monde savait pourtant, ou croyait encore savoir, c'est que ce cercle était la cause du malheur qui plane sur la forêt interdite. Que c'est là que les sorcières ont prodigué leur dernière malédiction. Condamnant de fait tout le monde vivant autour à de lourdes larmes et peines.

    Deux heures avaient déjà passées et nouveau venu dormait encore.
    Le message de sa venue se transportant comme une poudre, d'autres curieux vinrent afin de le voir.
    De ceux-ci étaient aussi la horde de loups, vivant sur le flanc du volcan. Leur voyage jusqu'ici fut long. Avertis pas moineaux et corbeaux, tous partirent, à la fuite.

    Daya et Ronan, le couple dominateur de la horde L'aperçurent en premier.
    Faisant signe au reste de la troupe de rester au bord de la clairière, ils s'approchèrent.
    Ne prêtant attention aux recommandation et avertissements des lutins ils traversèrent le cercle de pierres pour aller à Lui.

    Intrigués par son visage paisible, angélique, ils le couvèrent du regard.

    Ronan, prudent s'en tint à égard.
    Daya par contre, poussée d'une énergie, envie indéchiffrable s'en approcha à distance d'un bras.

    Qu'Il était beau...
    Emerveillée elle se lécha les babines.
    Clignant des yeux pour voir plus clair, éblouie par son éclat doré...

    Doucement elle fit le tour de Lui, posant patte après patte pour ne pas le réveiller.
    S'approchant d'avantage, faisant fi du gémissement craintif de Ronan, elle le renifla...
    Son cou, ses oreilles... jusqu'à ses orteils.

    Des cris retentirent de la forêt, apeurés qu'elle ne le dévore les lutins se mettaient à appeler du renfort pour Le sauver.

    Elle n'entendait plus rien, envoûtée par son odeur, elle le lécha sous l'oreille, sur la joue.
    balayant les dernières gouttes de nuée de sa chaude langue...
    Se délectant de son goût si suprême.

    Un gémissement sorti du dormeur.
    Un tendre sourire se formant sur ses lèvres.
    Sans l'effrayer, cela la poussa plus en avant, lui léchant le cou et tout le visage.

    D'elle s'échappa une plainte aigue, lorsque de bras droit le dormeur la coucha sur son flanc.

    Ronan et tout le clan arrivant sur les lieux, fléchant des babines, grondant rageusement les entourèrent.

    Mais Lui pris Daya dans ses bras, la serra contre lui.
    Dans son sommeil, et ses rêves heureux, Il ne remarqua point le chamboulement autour de Lui.
    Daya fit signe à sa horde que tout allait bien, qu'il devaient se calmer.

    Lutins et Elfes se rassemblèrent.
    Inquiets du tournant qu'allait prendre ce renouveau.

    La louve, rassurée, se remit à lécher Son visage, poussant du nez humide sur son torse, ses oreilles.
    Gémissant pour qu'il se réveille...

    Les muscles du bras se durcissant, les doigts bougeant pour reprendre vie, prenant une profonde inspiration en un doux soupire, il clignât des yeux.
    Les refermant aussitôt.

    Caressant la fourrure de Daya, insécurisé, perdu il les rouvrit...
    Pour plonger son regard dans celui de Daya...

    « Bonjour bel Inconnu....Bienvenu à la forêt interdite » Lui murmura-t-elle.

    Â ce moment précis tout chamboula, Lui affolé d'avoir une louve parlante dans Ses bras, et les aigles criant alerte au dessus d'eux...

    ils étaient une vingtaines, avec tous les même chant :

    Attention, attention, tous aux abris !!! Elle arrive... Elle arrive... !!!
    Tous aux abris !!!!!

    ......


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