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    ...

    Les minutes passant, la quiétude de la nuit disparaît entièrement avec l'apparition du soleil au dessus de la colline lointaine... frontière et passage dans la forêt interdite.
    Les oiseaux se mettent à chanter, hymnes d'accueil, de joie de ce renouveau.

    Douce frénésie s'empare de tous les Êtres, retournant à leurs activités.
    Intrigués par la présence de Celui dont on ne sait pas d'où Il vient, mais rassurés par son air paisible, la plupart des spectateurs s'en vont dans leur domicile.

    Seuls quelques lutins, bien cachés continuent à suivre la scène.
    Grand honneur leur soit rendu, car sans eux, nous n'en saurions pas ce qui survenu alors.

    Personne ne sembla comprendre ce qui se tramait dans l'air, et pourtant tout le monde avait le cœur qui battait plus vite...
    d'appréhension ou de joie... difficile à dire.
    Ce sentiment indéchiffrable poussait tout un chacun d'aller de l'avant, de se dépêcher de faire ses activités journalières... dans l'attente du soir, où, cela ils en étaient tous certains, l'on en saurait bien d'avantage...

    Le calme ruisseau traversant la clairière coulait lentement, s'entrechoquant aux barrages construits par les castors. Léchant de sa soyeuse eau les bordures de la rive, emportant avec lui tous ceux qui désirait voyager.
    Dans un chant empreint de toute la mélancolie, le désir du voyage, les promesses d'aventures, il glissait au travers de ce paysage magique....

    Oui, voilà ce qu'était cette clairière.

    ...Magique...

    En effet, si tout le monde fut intrigué par la venue de cet étrange personnage, peu encore se voyaient impressionnés par les 8 grandes pierres posées par une main inconnue en un cercle au milieu de la clairière...  encore moins ne se posait-on des questions  sur l'étrange altar se trouvant en leur milieu...

    Ceux qui en savaient encore assez, du peu qu'il y avait à savoir de cette sculpture, étaient soit déjà mort, ou alors déjà trop âgés pour que les autres prennent leur récit pour vrai.
    Ce que tout le monde savait pourtant, ou croyait encore savoir, c'est que ce cercle était la cause du malheur qui plane sur la forêt interdite. Que c'est là que les sorcières ont prodigué leur dernière malédiction. Condamnant de fait tout le monde vivant autour à de lourdes larmes et peines.

    Deux heures avaient déjà passées et nouveau venu dormait encore.
    Le message de sa venue se transportant comme une poudre, d'autres curieux vinrent afin de le voir.
    De ceux-ci étaient aussi la horde de loups, vivant sur le flanc du volcan. Leur voyage jusqu'ici fut long. Avertis pas moineaux et corbeaux, tous partirent, à la fuite.

    Daya et Ronan, le couple dominateur de la horde L'aperçurent en premier.
    Faisant signe au reste de la troupe de rester au bord de la clairière, ils s'approchèrent.
    Ne prêtant attention aux recommandation et avertissements des lutins ils traversèrent le cercle de pierres pour aller à Lui.

    Intrigués par son visage paisible, angélique, ils le couvèrent du regard.

    Ronan, prudent s'en tint à égard.
    Daya par contre, poussée d'une énergie, envie indéchiffrable s'en approcha à distance d'un bras.

    Qu'Il était beau...
    Emerveillée elle se lécha les babines.
    Clignant des yeux pour voir plus clair, éblouie par son éclat doré...

    Doucement elle fit le tour de Lui, posant patte après patte pour ne pas le réveiller.
    S'approchant d'avantage, faisant fi du gémissement craintif de Ronan, elle le renifla...
    Son cou, ses oreilles... jusqu'à ses orteils.

    Des cris retentirent de la forêt, apeurés qu'elle ne le dévore les lutins se mettaient à appeler du renfort pour Le sauver.

    Elle n'entendait plus rien, envoûtée par son odeur, elle le lécha sous l'oreille, sur la joue.
    balayant les dernières gouttes de nuée de sa chaude langue...
    Se délectant de son goût si suprême.

    Un gémissement sorti du dormeur.
    Un tendre sourire se formant sur ses lèvres.
    Sans l'effrayer, cela la poussa plus en avant, lui léchant le cou et tout le visage.

    D'elle s'échappa une plainte aigue, lorsque de bras droit le dormeur la coucha sur son flanc.

    Ronan et tout le clan arrivant sur les lieux, fléchant des babines, grondant rageusement les entourèrent.

    Mais Lui pris Daya dans ses bras, la serra contre lui.
    Dans son sommeil, et ses rêves heureux, Il ne remarqua point le chamboulement autour de Lui.
    Daya fit signe à sa horde que tout allait bien, qu'il devaient se calmer.

    Lutins et Elfes se rassemblèrent.
    Inquiets du tournant qu'allait prendre ce renouveau.

    La louve, rassurée, se remit à lécher Son visage, poussant du nez humide sur son torse, ses oreilles.
    Gémissant pour qu'il se réveille...

    Les muscles du bras se durcissant, les doigts bougeant pour reprendre vie, prenant une profonde inspiration en un doux soupire, il clignât des yeux.
    Les refermant aussitôt.

    Caressant la fourrure de Daya, insécurisé, perdu il les rouvrit...
    Pour plonger son regard dans celui de Daya...

    « Bonjour bel Inconnu....Bienvenu à la forêt interdite » Lui murmura-t-elle.

    Â ce moment précis tout chamboula, Lui affolé d'avoir une louve parlante dans Ses bras, et les aigles criant alerte au dessus d'eux...

    ils étaient une vingtaines, avec tous les même chant :

    Attention, attention, tous aux abris !!! Elle arrive... Elle arrive... !!!
    Tous aux abris !!!!!

    ......


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  • Un doux murmure parcoure la nature...
    Frissons d'une nuit qui laissa un beau souvenir au passage...

    Le sommeil laissant place à l'aurore du Réveil...
    Les fées s'en allant, laissant les lutins djurnes réveiller les Êtres de la forêt.

    La terre soupirant au premières carresses du soleil.
    La transpiration nocturne s'échappant en buée...

    Un matin comme tant d'autres... semble-t-il...
    et pourtant... non...

    Toute la faune et flore semble à l'éveil.
    Biches et écureuils, oreilles pointées ils observent au loin...
    Attentifs ils se confondent en leur milieu...

    Au loin déjà de légers cris se laissent entendre, des spectateus se battant la meilleure place...
    Silence religieux, et impressionnant...
    Oui, mêmes renards et blairaux viennent de loin...

    Seul un jeune faon, insouciant, heureux de vivre, sans se soucier des regards avertissants, inquièts de sa maman, gambade au bord de la clairière...
    Quand soudain, il perçoit de ses grands yeux bruns appeurés, l'objet de convoitise de tout l'entourage...

    Allongé au sein d'une clairière, sertie de hautes herbes dotées de fleurs parfumées encore fermées ensommeilées...
    Un Être venu d'ailleur...

    Couché sur son dos, bras gauche étendu et le droit croisé sur son torse...
    Visage paisible endormi...
    Rayonnant de cérénité...
    Une mèche doré lui barrant le front, adoucissant les pommettes et le meton anguleux.
    Un long nez droit, serti de l'ombre des longs cils noirs...
    Un cou musclé et agile, coulant sur des épaules bien roulées...
    Ses narines s'ouvrant et se fermant imperceptiblement...

    Mais qui est-ce, se demandent ses observateurs...

    Quand un papillon intrépide, s'en va inspecter le reste de Lui,
    suivant la courbe de son torse, sur sa hanche et son fessier ferme, descendant sur des cuisses musclées, le long des jambes affinées... jusqu'aux pointes d'orteils si parfaitement sertis.

    Des gouttelettes de nuées, caressent cette peau dorée en suivant le sentier des pectoreaux...
    léchant de leur humidité chaque parcelle de ce corps Divin...
    Se délectant de ce moment de douceur...

    Le papillon, rassuré par l'air paisible du dormeur, s'en va se poser sur le flanc de ce dernier...
    Pour s'en envoler aussitôt, jambe droite étant pris de violents coups...
    Chatouilleux, l'encorcelant dormeur s'étire...
    Se love d'avantage sur son bras, s'enroulant...

    De ses lèvres pulpeuses s'échappe un soupire d'aise...
    En un chant envoutant...

    Mais qui est cet Être?
    D'où vient-il?
    Les fées de la nuit l'auraient-elle oublié?

    Ou.... serait-ce les sorcières, celles dont les noms sont damnés, qui l'ont amené?
    Celles dont la dernière malédiction, plane encore en de longs frissons et soupirs douloureux, en chaque habitant de la forêt interdite...?

    ....


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  • Tu es le cerf et moi le chevreuil,
    Je suis l'oiseau toi le tilleuil,
    Tu es le soleil, moi la neige,
    Je suis le jour et toi le rêve.

    La nuit des lèvres du dormeur,
    Un oiseau d'or vole vers toi,
    Voix claire, ailes aux vives couleurs,
    Qui te dit le chant d'amour,
    Qui te dit ma chanson à moi.

    Elle n'est pas pleine d'humour,
    Mais te montre bien mon Amour,
    Que j'ai toujours eu envers toi,
    Pour moi le chat et toi le chien,
    Ca marche vraiment très bien.



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  • Tes yeux bruns me caressent,
    Rendant mon coeur en liesse,
    Le monde entier je délaisse,
    Pour une seule de tes caresses.

    Des vagues de chaleur me traversent,
    Dès que tes doigts sur moi se prechent,
    Et du plaisir à donner cherchent,
    Avec ma peau tes mains conersent.

    Sous moi le sol entier se dérobe,
    Quand de mon oreille tu lèches le lobe,
    Un son Devenu rauque pour moi j'entends,
    Quand doucement dans les doigts je le prends.

    Entre mes dix doigts tu te tortilles,
    Tes yeux d'un nouveau éclat d'or brillent,
    Mes mains continuent à te rendre fou,
    A tel point que tu en deviens tout mou.

    Quand enfin en moi tu viens,
    Tes yeux bruns dans les miens,
    M'imposant le rythme qu'est le tiens,
    S'approfondissent tous nos liens.

    Quant l'extase nous rends heureux,
    Nous crions ensemble vers les cieux,
    Mais cette soif ne s'en est point calmée,
    Alors nous recommencons chaque soirée.


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    Le soleil couchant je regarde,
    Devant mes yeux tu parades,
    Sans faire de mascarades,
    À côté de toi le sel est fade.

    Tout feu, tout flamme j'observe,
    Tes longues jambes si musclées,
    Qui ne cessent de marcher,
    Et que seul un petit toucher,
    En millie et un frissons servent.

    Ton t-shirt moulant t'arracher,
    Pour avec mes yeux te mouler,
    Sans jamais plusne m'arrêter,
    De jouissance te faire hurler.

    Peut-être que c'est éternel,
    Ca repose sur la sentinelle,
    Qui a allumé l'éteincelle,
    qui telle une pelotte de ficelle,
    Tellement nous encorcelle.

    L'avnir nous dévoilera,
    Ce que le destin nous décrêta,
    Sans que rien ne l'arrêtera,
    C'est le bon Dieu qui le voulait comme cela.


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